samedi 8 janvier 2011

La séparation Belge

 
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En Belgique, le scénario de la séparation se précise

Entre les francophones de Wallonie et les néerlandophones de Flandre, les tensions ne cessent de s'accroître.

07.09.2010
C'est une « mission de médiation » qui ressemble à une mission de la dernière chance avant une éventuelle scission de la Belgique en deux Etats indépendants, la Flandre et la Wallonie. Le roi l'a confiée aux présidents de la Chambre et du Sénat, qui doivent trouver, à partir d'aujourd'hui, une solution au malaise. Car la Belgique, dont la devise est L'union fait la force, pressent désormais comme « possible » la dislocation du pays. Ainsi Laurette Onkelinx, la vice-Première ministre socialiste (le PS est le premier parti francophone) dit « vouloir s'y préparer plutôt que de la subir ». Depuis près de trois mois (les élections législatives ont eu lieu le 13 juin), le sort de la Belgique est entre les mains du président du premier parti de Flandre (29,5% des suffrages, 27 des 150 députés fédéraux), Bart De Wever, le leader nationaliste de la NV-A (Nouvelle Alliance flamande) qui prône avec force l'indépendance de la Flandre. Ses négociations avec le PS sur la formation d'un gouvernement fédéral ont échoué, la NV-A exigeant le transfert de trop de compétences fédérales (dont la justice, la sécurité routière, etc.) aux régions. Le parti nationaliste flirte avec les libéraux Il revendique pour la Flandre, de plus, une autonomie financière accrue, ce qui anéantirait le système de Sécurité sociale nationale et appauvrirait la Wallonie, selon le PS. La région francophone est économiquement plus défavorisée. La NV-A refuse aussi de refinancer Bruxelles, pourtant choisi par la Flandre comme sa capitale, alors que n'y résident que 5,3% d'habitants d'expression flamande. La Belgique est-elle donc sur le point d'imploser avec une Wallonie qui pourrait demander son rattachement à la France ? Ce scénario, encore considéré comme impossible il y a un an, commence bel et bien à s'écrire. De Wever et ses troupes nationalistes sont entièrement voués à la cause indépendantiste, inscrite dans leur programme. Bart De Wever, estiment les analystes belges, pourrait jouer le pourrissement de la situation politique pour forcer un retour aux urnes. Dans l'espoir d'empocher alors, non plus 29,5% des voix en Flandre, mais jusqu'à 50%, selon certains sondages. Cela forcerait la marche vers une séparation du pays même si, constitutionnellement, ce scénario semble difficile à réaliser. Officiellement, le parti nationaliste flamand dit « espérer un accord ». Mais il flirte désormais avec les libéraux, jusqu'à présent écartés des négociations (au profit des sociaux-chrétiens et des écologistes) pour tenter de former un gouvernement de droite radicale, en pointe sur les questions de l'immigration et de la rigueur budgétaire. 
Source : Le Parisien

4 commentaires:

  1. bonne soirée ! +5
    bisous ciscoo
    ps : trés beau tes dessins

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  2. Bonjour,un petit passage par chez toi voir et lire l'article que tu as mis.Et grasse à toi j'apprend beaucoup de chose.Je te souhaite une agréable journée,de gros bisous.

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  3. Bonjour,
    hélas oui notre petit pays est déchiré par le monde politique.
    Car hélas c'est beaucoup plus l'avis des partis que du peuple qui est vraiment pris en compte.
    Il existe bien entendu une minorité de personne aussi bien côté francophone que néerlandophone du pays qui approuve mais la majorité je pense est contre tout ce qui se passe pour l'instant.
    Il serait temps pour l'économie de notre pays qu'il finisse par prendre une décision et la scission n'en est pas une du tout!!!
    Je te souhaite une belle après midi,
    amitié d'une belge francophone,
    Yolie

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  4. Les partis devraient réfléchir sur la devise « L'union fait la force »

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